Horologiom est à l’origine une série en cinq volumes, parus aux éditions Delcourt entre 1994 et 2000. Elle raconte l’histoire d’un jeune acrobate arrivé par le plus grand des hasard dans une drôle de cité perdue au fond d’une vallée, et totalement coupée du monde. Fabrice Lebeault, créateur de cet univers étrange et fascinant, peuplé d’architectures démesurées et de machines étonnantes, nous livre ici un sixième opus, pouvant être lu indépendamment des cinq premiers, et qui explore un peu plus l’univers d’Horologiom tout en livrant au lecteur une enquête policière rondement menée.
Le major Meurcy est à la tête du Service des Violences Privées (SVP), chargé de réguler les faits de violences dans la cité si bien réglée d’Horologiom. En clair, il enquête sur les crimes, et a toute latitude pour gérer la situation des criminels, qui mettent en danger l’ordre bien établi et doivent, de fait être implacablement mis hors service.
Mais le jour où l’on retrouve la tête de son adjoint Tinek séparée du reste de son anatomie commence une enquête d’autant plus trouble qu’elle empiète sur les membres du SVP. En remontant la piste de l’assassin, Meursy découvre de nombreux détails troublants sur le passé de feu son discret assistant. Derrière ce meurtre, trop de zones d’ombres sont mises en évidence, qui impliquent parfois des personnes haut placées et des ministères d’apparence irréprochables. Meursy ne s’en laisse pas pour autant conter, et n’est pas prêt à abandonner son enquête, quels que soient les bâtons qu’on lui mette dans les rouages.